Les ventes galopent grâce à l’Internet
Un an et plusieurs ventes plus tard, Lynne et Larry Boe sont d’ardents défenseurs du commerce sur l’Internet.
Les Boe élèvent des chevaux de trait près de Creston, en Colombie-Britannique. Depuis qu’ils ont leur site Internet, soit au début de 1999, ils ont reçu plusieurs centaines de demandes de renseignements sur leur élevage.
« Il ne se passe pas une journée sans que nous recevions au moins un courriel, » raconte Lynne. La plupart des demandes viennent du Canada et des États-Unis, mais les Boe ont aussi reçu des courriels d’éleveurs de chevaux installés en Irlande, en Angleterre et en Allemagne.
Leurs ventes reflètent la portée et la puissance de l’Internet. En mars dernier, par exemple, ils ont vendu 11 animaux à des clients partout en Amérique du Nord – chaque vente tirant sa source d’une demande de renseignements par le biais de leur site Internet www.fjordhorses.net.
Les acheteurs potentiels ayant accès à l’Internet peuvent en quelques minutes voir des photographies, consulter les lignées et obtenir une liste des chevaux à vendre. Même si les Boe continuent de placer des annonces dans des magazines spécialisés et qu’ils participent toujours à des défilés et à des expositions de chevaux lourds, pour Lynne il est très difficile de battre l’immédiateté de l’Internet et du courriel.
« Nous recevons beaucoup de demandes des États-Unis et vendons un grand nombre de chevaux à des clients américains, mais il peut falloir jusqu’à trois semaines pour qu’une lettre partant des États-Unis nous parvienne, » souligne-t-elle. « Grâce au courriel, nous pouvons recevoir une demande de renseignements et répondre au client potentiel le même jour. »
Pour ajouter de la valeur à leur programme de ventes, les Boe dressent et entraînent les chevaux afin qu’ils soient prêts à être attelés ou montés dès qu’ils arrivent chez leurs nouveaux propriétaires. (La race Fjord seprête aux travaux de trait, au dressage, à l’équitation à l’anglaise ou à l’américaine, aux concours de traction, aux travaux agricoles et forestiers, comme cheval de bât pour les excursions en montagne, à l’attelage et aux concours de manœuvre, explique Lynne.) Les Boe utilisent aussi des vidéocassettes pour appuyer leur programme de commercialisation.
« Plus tôt cette année, nous avons reçu un courriel d’un acheteur potentiel du Missouri dans lequel il précisait les 18 éléments qu’il souhaitait voir, y compris l’intérieur de la bouche des chevaux, » se rappelle Lynne. « Après avoir reçu une vidéocassette de ce qu’il demandait, il a acheté un attelage de chevaux castrés. »
Pendant qu’elle se remettait d’une chirurgie au dos subie l’hiver dernier, Lynne a appris à créer de nouvelles pages sur leur site Web de manière à pouvoir ajouter de l’information et la mettre à jour. « J’attends que la boue sèche et que les chevaux perdent leur manteau d’hiver pour prendre de nouvelles photos et les afficher sur notre site, » a-t-elle expliqué au Courrier AgriRoyal en avril dernier.
Évidemment, l’Internet est en train de devenir très rapidement l’outil idéal de commercialisation pour Lynne et Larry. « Nous avons beaucoup discuté de la possibilité de créer un site Web avant de nous lancer dans l’aventure et nous sommes très heureux de l’avoir fait, » conclut Lynne. « L’Internet est un outil fantastique. »
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