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Une collaboration judicieuse réduit les coûts d’énergie

Si vous êtes un serriculteur en Ontario – ou n’importe où au Canada en fait – vous savez que votre plus gros poste de dépense est l’énergie. Qu’il s’agisse de gaz naturel, de mazout ou d’électricité, le prix de ces intrants peut avoir un effet déterminant sur votre rentabilité.

C’est un fait auquel les serriculteurs dans les climats froids ont toujours été confrontés. Et c’est ce qui a véritablement poussé quelques serriculteurs de l’Ontario dès 1988 à vouloir tirer parti de leur consommation combinée de gaz naturel pour obtenir un prix de gros. Une coopérative énergétique était née.

Les premiers membres ont retenu les services d’une petite équipe d’experts déterminés à les aider à atteindre leurs objectifs énergétiques, notamment par la réduction des coûts d’énergie et des ristournes. À l’époque, l’organisme s’appelait F&V Energy Co-Operative Inc. mais il a changé de nom au cours de la dernière année pour devenir AgEnergy Co-Operative Inc. Depuis, il est devenu la plus grande coopérative énergétique agricole du Canada, représentant plus de 50 pour cent de toute la consommation de gaz naturel des serres de l'Ontario.

UNE QUESTION D'ÉQUILIBRE

Pour équilibrer les habitudes de consommation, l’organisme a recruté des membres autres que des serriculteurs pour inclure des entreprises dont la consommation de gaz naturel est concentrée sur les périodes ou celle des serres est faible. Par exemple, les sociétés de construction qui étendent des milles et des milles d’asphalte consomment d’importants volumes de gaz naturel par beau temps alors que les serriculteurs en utilisent peu.

La plus grande coopérative énergétique agricole du Canada représente plus de 50 pour cent de toute la consommation de gaz naturel des serres de l’Ontario.

« Actuellement, nous comptons approximativement 300 exploitants de serres de floriculture et maraîchères parmi nos membres, dit Mike Bouk, administrateur de la coopérative. Ils utilisent environ la moitié de tout le gaz naturel consommé par les exploitations agricoles en Ontario. »

Vers la fin de la 2003, la coopérative a ouvert ses portes à d’autres entreprises et producteurs agricoles, notamment des exploitants de silo-élévateurs, qui utilisent de grandes quantités d’énergie pour faire sécher les céréales. La coopérative a tissé d’excellentes relations avec une variété de fournisseurs et d’entreprises de services publics. Maintenant, les portes devraient s’ouvrir encore plus grand pour aider à gérer les besoins énergétiques de TOUTES les entreprises du secteur de l’agriculture et de l’alimentation. L’organisme songe aussi à prendre de l’expansion au-delà des frontières de l’Ontario.

DES OPTIONS ADAPTÉES À DES BESOINS VARIÉS

Les utilisateurs de gaz naturel peuvent choisir entre plusieurs programmes, notamment des forfaits à prix fixe pour des périodes de un an, trois ans ou cinq ans, ou un portefeuille énergétique personnalisé reprenant les trois forfaits à prix fixe auxquels s’ajoute une composante liée au marché. La coopérative gère ses achats de façon professionnelle pour réduire ses coûts au maximum. En raison des volumes élevés, elle peut réduire considérablement ses coûts de transport et passer ces économies à ses membres.

Ceux qui n’utilisent pas le gaz naturel ne connaissent peut-être pas la complexité des prévisions et des habitudes de consommation. Si la demande dépasse l’offre immédiate et que vous n’avez pas planifié un approvisionnement suffisant, vous devez contingenter la consommation. Vous devez pour cela passer à une autre source d’énergie. Et si vous ne le faites pas et continuez à consommer du gaz naturel au-delà de vos prévisions, vous devez payer des frais de contingentement et des prix plus élevés.

« C’est là que le savoir-faire d’une coopérative peut vraiment aider, dit M. Bouk. Nous équilibrons la consommation d’importants volumes sur douze mois pour l’ensemble de la province. Nous pouvons aider nos membres à gérer le contingentement, et ainsi leur éviter le plus souvent les frais et les prix élevés associés aux périodes de contingentement. »

AJOUT D’UN PROGRAMME D’ÉLECTRICITÉ

L’an dernier, la coopérative a joint ses forces à celles de la Fédération de l’agriculture de l’Ontario pour offrir son premier programme d’électricité. En combinant les volumes de tous les membres participants et en achetant la moitié du total à prix fixe et le reste au prix du disponible auprès des services publics locaux, la coopérative a pu offrir des taux inférieurs à 5 cents le kilowatt-heure. Cela se compare au plafond de 4,7 cents garanti par le gouvernement pour les premiers 750 kWh par mois et aux 5,5 cents le kWh par la suite. Pour les gros utilisateurs (plus de 18 000 kWh), cela devrait représenter des économies de l’ordre de dix pour cent. Cette entente prend fin en mai 2005, quand une nouvelle réglementation gouvernementale sera annoncée. À ce moment-là, la coopérative prévoit annoncer un nouveau programme.

D’AUTRES INNOVATIONS À VENIR

Beaucoup de serriculteurs exploitent des usines de production combinée sur leur ferme, fabriquant de l’électricité à partir de la chaleur générée par les serres et la revendant sur le réseau. La coopérative continue à étudier d’autres façons de produire et d’épargner de l’énergie dans le contexte de l’exploitation des serres. Une de ces nouvelles initiatives est l’étude de la production d’énergie à partir de la biomasse.

Jusqu’à maintenant, la coopérative n’a jamais dégagé de bénéfice parce qu’elle fournit le gaz naturel à ses membres au prix coûtant. Éventuellement, son plan d’affaires prévoit qu’elle conservera les économies réalisées sur le transport du gaz naturel pour accumuler du capital et améliorer son pouvoir d’achat. Une fois qu’elle aura accumulé le capital suffisant, elle versera des ristournes calculées sur la consommation de chaque membre.

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08/23/2010 11:37:29