Les états financiers en disent long sur votre ferme
L’approche de l’exploitation globale
Jadis, quand un agriculteur canadien devait emprunter, il s’adressait le plus souvent
à sa banque « habituelle ». De nos jours, les sources de financement agricole sont
beaucoup plus variées, allant du crédit fondé sur les intrants de culture, en passant
par les prêts et le crédit-bail offerts par les détaillants de machines et de matériel.
Les agriculteurs et les grands éleveurs ayant les meilleures notes de crédit peuvent
aujourd’hui faire jouer la concurrence entre les institutions prêteuses. Dans ce contexte,
certains sélectionnent les meilleures offres et répartissent leur financement entre des
prêteurs multiples.
À RBC, notre approche dans le crédit agricole spécialisé est la même depuis 40 ans.
Lorsque nous prêtons aux producteurs, nous aimons combler autant que possible tous
leurs besoins de financement. Cette approche permet à l’un de nos spécialistes du
financement agricole de présenter un ensemble de produits personnalisé. Nous
déconseillons aussi généralement aux clients de traiter avec des prêteurs multiples,
mais leur demandons, s’ils choisissent de le faire, de garder leur directeur de comptes
de RBC dans le circuit.
Les rentrées d’argent et l’avoir propre
Deux éléments principaux distinguent l’approche de RBC de celle de certaines autres
institutions. Le premier est la différence entre un prêt fondé sur les rentrées d’argent
et un prêt fondé sur l’avoir propre.
Si une ferme finance ses activités avec son avoir propre, ce n’est bien souvent qu’une
question de temps avant qu’un problème ne survienne. La valeur des terrains peut
stagner ou baisser et les taux d’intérêt peuvent monter, sans compter les risques comme
l’ESB, la grippe aviaire, les sécheresses et les inondations qui planent toujours.
En matière de prêts, nous préférons consentir un prêt en sachant que les rentrées
d’argent seront suffisantes pour honorer les dettes, et non que le bilan sera à refaire aux
12 ou aux 24 mois. Idéalement, le producteur doit pouvoir absorber des hausses des
taux d’intérêt de 1 à 2 points de pourcentage et supporter des fluctuations à court
terme des revenus.
Le deuxième élément qui nous distingue, c’est notre approche de l’exploitation globale.
Elle nous assure que vos facilités à terme, d’exploitation et de dépôt sont toutes adaptées
selon vos besoins. En ayant une vue d’ensemble, nous pouvons aussi aider nos clients
à planifier en vue des périodes difficiles, mais inévitables, de ralentissement des affaires.
Par exemple, durant les épisodes de l’ESB et de la grippe aviaire ou même des
sécheresses et des inondations récentes, RBC a reporté des paiements sur le principal
pour aider ses clients à traverser une période de diminution des rentrées de fonds.
Oui, nous sommes plus prudents que d’autres. Et c’est très bien ainsi. Notre expérience
des 40 dernières années nous a démontré que c’était la bonne approche, pour nos
clients et pour notre Banque.
Si vous avez des questions sur notre approche fondée sur l’exploitation globale et les
liquidités en matière de prêts, je vous invite à en parler avec votre directeur de comptes.
Au nom de RBC Banque Royale, je vous souhaite une belle année 2008 à vous et à
votre famille.
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