Des hauts et des bas pour l’économie canadienne
L’économie canadienne s’est contractée en avril, pour la première fois depuis septembre 2001. Même s’il est difficile à déterminer, l’impact du SRAS sur la croissance a été réel, tout comme d’autres événements – la crainte de l’ESB, la guerre en Irak, la volatilité des prix de l’énergie et la hausse fulgurante du dollar canadien.
Alors que tout le monde s’attendait à une légère baisse, l’économie a trompé les attentes et créé 49 000 nouveaux emplois en juin, ramenant ainsi le taux le chômage de 7,8 % en mai à 7,7 %.
L’indice des prix à la consommation tous éléments confondus n’a progressé que de 0,1 % en juin tandis que le taux d’inflation suivi par la Banque du Canada reculé réellement de 0,1 %. L’inflation baisse clairement depuis quelques mois. C’est une bonne nouvelle pour les emprunteurs à court terme, mais probablement pas pour le dollar canadien puisque qu’il est maintenant encore moins probable que jamais que les taux d’intérêt augmentent dans un avenir proche.
Un mélange de facteurs étroitement cantonnés à certaines industries exercent, à un degré non négligeable, des pressions inflationnistes, ce qui indique que l’économie canadienne reste dans un environnement où les prix à la consommation sont bien disciplinés.
Taux d’escompte
Prévision des taux d’intérêt et taux de change Canadiens
Ces chiffres sont basés sur l’année civile.
Les taux réels sont basés sur les taux de la Banque du Canada.
Les prévisions sont celles de RBC Banque Royale®.
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