Former une équipe gagnante
Former une équipe de conseillers à qui vous pouvez faire confiance devient plus facile avec la CAFA.
Pour gagner, les efforts de tous les membres d'une équipe doivent tendre vers le même but. C'est vrai aussi pour l'équipe de comptables, d'avocats, de conseillers financiers et d'agronomes de tout chef d'exploitation.
La CAFA (Canadian Association of Farm Advisors), organisme d'encadrement sans but lucratif, s'est donné pour mission de créer une équipe et un réseau national de spécialistes. Elle veut établir des normes et des procédures pour les conseillers du secteur agricole.
« Les agriculteurs ont besoin de bons conseils professionnels pour accroître la rentabilité de leur exploitation ou la transférer avec succès à la génération suivante, explique Howard Morry, président fondateur de CAFA et partenaire chez Pitblato Buchwald Asper, un cabinet d'avocats de Winnipeg. Pour que les agriculteurs puissent obtenir des conseils de qualité, leurs conseillers en gestion agricole doivent respecter des normes professionnelles, se doter d'un code de déontologie et se perfectionner constamment pour mieux aider les agriculteurs. »
LA SOLUTION : LE TRAVAIL EN ÉQUIPE
Née il y a trois ans d'une initiative conjointe du gouvernement et du secteur privé, l'Association a commencé à créer des sections à travers le pays. Donna Hastings, co-fondatrice et présidente-directrice générale, explique que les réunions mensuelles organisées par les sections régionales permettent aux conseillers de partager des informations, de discuter et de se connaître. L'Association compte aujourd'hui six sections et plus de 50 sont en planification.
« Nous voulons aider les entreprises agricoles à trouver des solutions à leurs situations particulières, et nous croyons que la meilleure approche est l'équipe, dit Mme Hastings. Ces réunions sont un excellent moyen de communiquer des informations à tous les intéressés, en particulier aux agriculteurs qui ne savent peut-être pas, par exemple, que les conseils en planification fiscale de leur comptable peuvent influer sur la planification successorale que prépare leur avocat. »
Les participants ont aussi accès à des études et à des informations récentes sur les exploitations agricoles et les entreprises familiales.
UN PERFECTIONNEMENT CONTINU
Robert Bouchard, planificateur financier de RBC Investissements, à Dauphin (Manitoba), a voulu devenir membre dès qu'il a entendu parler des sections régionales de la CAFA, l'an dernier. En un an, la section de Dauphin a acquis 15 membres, notamment des comptables, des banquiers et des avocats.
« Un membre de la CAFA peut offrir ses services au milieu agricole, et l'ensemble de la collectivité le perçoit comme un leader », souligne M. Bouchard. Pour la formation de ses membres, chaque section invite, tous les mois, un conférencier à parler de sujets concernant le secteur ou à donner des conseils spécialisés.
Un représentant du gouvernement fédéral est ainsi venu parler à la section de Dauphin des changements possibles au CSRN. Avec l'aide de Financement agricole Canada et de la Société du crédit agricole du Manitoba, le groupe a discuté de solutions de prêt pour les jeunes qui veulent se lancer dans l'agriculture. À une autre réunion, des fiscalistes de Meyers Norris Penny ont expliqué l'importance d'un plan de relève pour les exploitations agricoles.
« Ces conférenciers approfondissent nos connaissances sur des sujets comme la planification successorale, ce qui nous permet de mieux servir nos clients », souligne M. Bouchard.
UN SCEAU D'APPROBATION
Mais où est l'intérêt pour les agriculteurs ? Selon Mme Hastings, en retenant les services d'un membre de la CAFA, « l'agriculteur est sûr de traiter avec des conseillers qui se sont engagés à fournir des services de qualité au secteur agricole. C'est un moyen de savoir si le conseiller est qualifié pour l'aider. »
Rob Meijer, directeur national, secteur agricole de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), appuie pleinement les objectifs de la CAFA La FCEI représente plus de 10 000 spécialistes agricoles au Canada.
« Ce qui manque souvent dans le processus de planification d'une entreprise, c'est la consultation et la communication entre les membres de la famille ou de l'entreprise, dit M. Meijer. Les exploitants agricoles ont besoin d'un organisme comme la CAFA, qui aide les spécialistes à donner aux agriculteurs les meilleurs produits et services. »
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