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Des pouces verts et une industrie florissante

Vous cherchez une industrie « de croissance »? Essayez les fleurs et les arbres.

C’est le début de l’été et les jardiniers sont là, dehors, en pleine possession de leurs moyens. Avec chaque plante, arbuste et arbre mis en terre, des dollars vont gonfler les coffres des producteurs qui les ont cultivés.

Les statistiques les plus récentes d’Agriculture et Agroalimentaire Canada parlent d’elles-mêmes : en termes de recettes monétaires agricoles par culture, seuls le canola (2,7 milliards de dollars) et le blé (2,45 milliards de dollars) dépassent les secteurs combinés de la floriculture, de la production en pépinière et des arbres de Noël, soit 1,2 milliard de dollars en 1998. (Pour des raisons de présentation statistique, la floriculture, la production en pépinière et la production d’arbres de Noël sont regroupés dans l’industrie canadienne de l’horticulture.)

Les produits de ces secteurs combinés comprennent les fleurs coupées, les bulbes, les plantes en pot, les annuelles et les vivaces, les arbres à feuilles caduques et les conifères, de même que le gazon précultivé. Ils représentaient 35 % des recettes monétaires agricoles du secteur horticole en 1998.

En ce qui concerne les pépinières, l’Ontario (40 %), la Colombie-Britannique (34 %) et le Québec (15 %) ont accaparé presque 90 % de la production canadienne en 1998. Les ventes se sont chiffrées à 338 millions de dollars, une hausse de 10,4 % par rapport à 1997.

En floriculture, les ventes ont atteint 903 millions de dollars en 1998, un gain de 8 % sur 1997. Encore une fois, ce sont l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec qui, avec 52 %, 23 % et 12 % respectivement, ont été les principales régions productrices.

Les données de production et de revenu pour les arbres de Noël sont inférieures à celles des autres secteurs, mais les statistiques révèlent des tendances comparables en termes de croissance. En 1997, par exemple, la production a atteint 4,6 millions d’arbres (50 millions de dollars de ventes au pays et 32,7 millions de dollars en exportations), soit une hausse parrapport aux quelque 3,2 millions d’arbres cultivés en 1995. Cette année-là, le Québec et la Nouvelle-Écosse ont produit plus de 60 % de tous les arbres, c’est-à-dire 32 % et 36 % respectivement.

Et toute cette production est le fruit de quelque 13 000 exploitations selon les données de 1996 de Statistique Canada : 4 340 en floriculture, 4 844 dans le secteur des pépinières et 4 077 exploitations d’arbres de Noël.

En 1998 et en 1997, le Canada a affiché une balance commerciale positive pour le commerce international dans ces secteurs – 70 millions de dollars en 1998 et 27 millions en 1997 – après des années de balance négative. En 1998, la valeur des exportations dans les secteurs de la floriculture et des pépinières s’est chiffrée à presque 324 millions de dollars (en hausse de 31 % par rapport à 1997); 97 % de l’ensemble des ventes ont été réalisées aux États-Unis. Ces derniers ont également absorbé 80 % (2,65 millions d’arbres) de la valeur totale des exportations d’arbres de Noël en provenance du Canada qui se chiffrait, cette année-là, à 36,2 millions de dollars.

À l’échelle mondiale, la valeur des exportations dans les trois secteurs était de 9 milliards de dollars canadiens en 1996-1997. Les Pays-Bas venaient au premier rang avec presque 50 % des exportations. Le Canada occupait la 6e place avec 2,6 %. L’Allemagne se classait au premier rang des importations dans le monde avec 25 %, tandis que le Canada tenait la 9e position avec 2,1 %.

La protection des obtentions végétales, la biotechnologie, les programmes d’accréditation liés au commerce, les stratégies de commercialisation à long terme, les projets de recherche et les programmes de protection du revenu des producteurs sont considérés comme autant de facteurs positifs qui continueront de stimuler la croissance.

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08/23/2010 11:38:19