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L'odeur de l'argent

Ou comment transformer le fumier en argent.

Une colonie hutterite de l'Alberta ne paie plus d'électricité depuis un an. Pas mal, quand on sait qu'en 2001 sa facture s'élevait à 250 000 $. Elle produit maintenant son énergie avec le fumier de ses porcs, poules, moutons et bovins.

La colonie de Iron Creek, au sud de Viking, utilise le premier système de biogaz commercial au Canada pour fabriquer du méthane à partir du fumier et vendre de l'électricité au réseau électrique de la province.

BioGem Power Systems, société de l'Alberta, a construit le générateur sur le modèle des appareils utilisés depuis une vingtaine d'années en Europe. Là-bas, les petites laiteries, les élevages de porcs ou des villages forment des partenariats pour générer de l'électricité à partir des lisiers.

LA TECHNOLOGIE EUROPÉENNE AU CANADA

Grant Meikle, vice-président, Commercialisation, explique que la technologie devait faire ses preuves ici au Canada. BioGem a acheté les droits pour l'Amérique du Nord à une société européenne qui a 130 systèmes de biogaz en exploitation dans le monde entier.

« Comme nous avions besoin d'une première installation et d'un site expérimental, nous avons formé une co-entreprise avec la colonie de Iron Creek qui a réellement relevé le défi, financé largement le projet et travaillé avec nous », raconte M. Meikle.

Il faudra environ huit ans à la colonie pour rembourser le générateur de 2 millions de dollars grâce aux économies réalisées sur l'injection de fumier, l'eau, la chaleur et l'électricité, ainsi qu'au moyen de la vente d'électricité.

« Le coût dépend de la quantité d'effluent à traiter. Pour que l'opération soit faisable, il faut l'équivalent d'un élevage de 1 200 truies produisant 28 millions de litres de lisier », explique-t-il.

Le coût de production est estimé à deux cents le kilowatt et l'électricité se vend jusqu'à 8,5 cents au réseau provincial.

PLUS DE MAUVAISES ODEURS

Selon M. Meikle, la production d'électricité à partir du méthane est un moyen idéal pour les élevages intensifs de bétail de respecter l'environnement et de vivre en paix avec leurs voisins.

« La récupération du gaz de fumier réduit les mauvaises odeurs d'environ 80 pour cent et c'est un moyen rentable de se débarrasser des déchets animaux. »

M. Meikle décrit le fonctionnement.

« Le fumier est introduit dans une cuve dans laquelle les matières solides sont hachées en morceaux uniformes. Ces morceaux sont envoyés dans des digesteurs en béton où la décomposition et la fermentation des matières produisent du méthane.Les digesteurs sont recouverts d'une bâche de caoutchouc très résistante pour permettre au gaz de se dilater. Le gaz captif est envoyé dans un moteur à piston qui génère de l'électricité et de l'énergie thermique. »

QUAND UN PROBLÈME DEVIENT UN REVENU

Le processus produit aussi de l'eau recyclée. Les matières solides sont éliminées et l'eau passe par tout un système de nettoyage et d'épuration qui récupère 70 pour cent de l'eau donnée aux animaux. Lorsque qu'il fonctionnera à pleine capacité, le système de purification produira de 20 à 25 gallons la minute.

« Voilà une solution qui transforme un problème en source de revenus », souligne M. Meikle.

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08/23/2010 11:37:17