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Parlons de la pluie et du beau temps

Espérez-vous que la température sera meilleure cette année que l'an dernier ? Selon les climatologues, plutôt que d’essayer de prévoir, les producteurs devraient se préparer au pire.

Parler de la pluie et du beau temps est un rituel quotidien pour presque tout le monde, mais de nos jours, cela devient presque une obsession. Les changements climatiques, que vous le croyiez ou non, sont ici pour rester. Mieux vaut donc s’y habituer, selon Barry Smit, professeur de géographie à l’université de Guelph.

M. Smit, qui se spécialise dans les répercussions des changements climatiques et de l’évaluation des ressources, affirme que les écarts climatiques extrêmes qui ont sévi de part et d’autre de l’Ontario et des Prairies, l’été dernier, ne sont pas un phénomène nouveau.

« Les gens doivent admettre que ces situations météorologiques sont imprévisibles, dit-il. Cependant, la science affirme que nos conditions, p. ex. la température, subiront des changements plus ou moins graduels. En général, il fera plus chaud et plus sec dans la plupart des régions du Canada. »

Qu’est-ce que cela signifie pour l’agriculture ? Eh bien, ce ne sont pas nécessairement de mauvaises nouvelles, comme certains semblent le croire. M. Smit indique que le réchauffement aura certains avantages mais que, bien entendu, il y aura également des inconvénients.

« Nous pouvons nous attendre à une saison de croissance plus longue et plus chaude. Donc, si vous habitez une région très humide et êtes contraint à une saison de croissance plus courte ou avez besoin de plus de degrés jours, vous pourriez être en mesure de mener vos activités agricoles et de planter certaines variétés de récoltes différemment. »

Un groupe de producteurs de maïs du Nouveau-Brunswick illustre bien cette théorie. Aujourd’hui, ils cultivent du maïs pour en vendre les grains à grande échelle, ce qui était impensable il y a dix ou vingt ans.

Le climat plus chaud et plus sec peut expliquer la sécheresse à laquelle font face les cultivateurs de certaines régions de l’Alberta, de la Saskatchewan et de l’Ontario depuis quelques années.

«Nous ne pouvons prétendre que les sécheresses sont attribuables aux changements climatiques puisqu’il y a toujours eu des sécheresses et qu’il y en aura toujours, avec ou sans changement climatique, déclare M. Smit, mais elles seront probablement plus fréquentes et plus graves et ce, sur des superficies plus grandes. »

Voilà un excellent exemple d'application de la philosophie du verre à moitié plein ou à moitié vide. Tout dépend de la façon de voir. Selon M. Smit, le moment est idéal pour tous les membres de l’industrie agricole de brosser un tableau complet de la situation.

« Je crois que les gens doivent apprendre de cette expérience même s’il n’y a pas de changement climatique. Il est toujours bon d’évaluer la nature de notre industrie de production agricole », conseille-t-il.

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08/23/2010 11:37:29