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De la Hollande au Canada, son plan sous le bras

Un jeune producteur néerlandais a apprivoisé notre secteur dans trois provinces pendant cinq ans. Aujourd’hui, sur sa ferme en Alberta, il est comblé.

Un jour de décembre dernier, Christiaan Goselink a reçu l’appel si longtemps attendu.

Au bout du fil, Jac Theelen, courtier immobilier spécialisé en agriculture, lui décrivait une ferme laitière à vendre près d’Eckville, dans le centre de l’Alberta. Selon lui, l’installation à stabulation libre de 130 têtes était pour son client l’endroit parfait pour s’établir de façon permanente au Canada. Le 1er mai, l’affaire était conclue.

Pour Christiaan Goselink, trouver la bonne ferme a été l’aboutissement de cinq ans de dur labeur et d’une planification rigoureuse. Ayant grandi sur la ferme familiale en Hollande, M. Goselink est arrivé au Canada en 2002, travaillant comme trayeur pour un producteur de la région de Tillsonburg, en Ontario. L’expérience lui a fait voir la possibilité de vivre de l’agriculture dans un nouveau pays.

« Il y a tant d’espace ici, et moins de règles pour l’agriculture, dit M. Goselink. En Hollande, les agriculteurs passent plus de temps dans la paperasserie que dans leur ferme. »

Destination : l’Ouest

Après un an en Ontario, son visa sur le point d’expirer, M. Goselink est retourné à la ferme familiale en Hollande où il est resté un an. Il est revenu travailler au Canada dès qu’il a pu, cette fois dans une ferme laitière près de Saskatoon, en Saskatchewan. Après un an, il a élu domicile dans le centre de l’Alberta où il a travaillé deux ans chez deux agriculteurs et comme trayeur remplaçant chez six autres, restant à l’affût de l’occasion d’acheter qui lui permettrait de s’établir de façon permanente.

Le courtier avait vu juste. Pour M. Goselink, la ferme d’Eckville était parfaite. Dans cette installation pouvant accueillir 130 vaches en stabulation libre, il en possède actuellement 66, adaptant graduellement l’exploitation selon ses préférences.

« C’est une ferme des années 1970, mais elle est en bon état, mentionne M. Goselink. Il faut s’attendre à quelques pépins quand on débute. Je me suis fait dire que, lorsqu’on achète une ferme, on passe les deux premières années à résoudre les problèmes. Je suis préparé à cela. »

Issu du secteur de la production laitière de la Hollande et comptant maintenant quatre ans d’expérience au Canada, M. Goselink constate des différences entre les deux pays. Il considère les agriculteurs néerlandais généralement plus audacieux et rapides à adopter de nouvelles technologies comme la traite robotisée. Par ailleurs, il trouve qu’un prix du lait stable profite aux producteurs canadiens de maintes façons.

Mais un attrait en particulier fait pencher la balance en faveur du Canada et le heureux d’être ici pour y rester. « C’est liberté, explique-t-il. Vous faites votre vous prenez soin de vos animaux et tout. C’est de l’agriculture pure. »

Les grandes décisions mûrissent lentement
À bien des égards, l’expérience de Christiaan Goselink regorge de leçons dont tout agriculteur immigrant peut tirer profit.
  1. Pensez à long terme. M. Goselink a mis cinq ans pour apprendre à connaître l’élevage laitier « à la canadienne » et trouver une ferme convenant à son style personnel.
  2. Développez un savoir-faire. En travaillant sur des fermes canadiennes dans trois provinces – comme employé à temps plein et comme trayeur suppléant – M. Goselink a pu observer le secteur sous de nombreux angles.
  3. Réunissez une équipe expérimentée. Y arriver seul est impensable. Entouré de son directeur de comptes de RBC Banque Royale et de son courtier en immobilier canadien en passant par son avocat et son conseiller financier néerlandais, M. Goselink a pu compter sur des conseillers possédant les connaissances spécialisées nécessaires pour l’aider à réaliser son rêve.

S’entourer d’une équipe

Comme le montre l’odyssée de cinq ans de M. Goselink, passer de l’Europe au Canada dans le secteur agricole ne se fait pas du jour au lendemain. Il importe aussi d’être bien conseillé, dans les deux pays.

En Hollande, M. Goselink a pu compter sur les conseils de son père Bennie en matière d’élevage laitier et sur les conseils financiers du comptable fiscaliste de la famille, Peter Coppens. Le courtier immobilier Jac Theelen a finalisé l’achat à Eckville, tandis que Dennis Small de RBC Banque Royale a élaboré les options de financement, en collaboration étroite avec M. Coppens.

Pour M. Small, l’histoire de Christiaan Goselink n’est que le plus récent exemple issu de l’association longue et fructueuse entre la Banque Royale et les producteurs néerlandais souhaitant s’établir au Canada.

« Nous avons travaillé avec de nombreux clients néerlandais depuis quinze ans, dit M. Small, premier directeur de comptes, à Red Deer. Ils sont des gestionnaires de production hors pair et des entrepreneurs orientés vers la croissance, sans compter qu’ils sont des clients très agréables à servir. »

Les prix plus élevés changent les calculs, mais les règles fondamentales demeurent

Parce que les terres agricoles sont beaucoup plus coûteuses en Hollande qu’ici, les producteurs se sont habitués à en acquérir davantage au Canada qu’ils n’en exploitaient outre-mer.

« Souvent, s’ils avaient 60 vaches en Hollande, ils en avaient de 80 à 100 ici, dit M. Small. Aujourd’hui, avec la hausse des prix des terres et les quotas de production, un producteur qui avait de 60 à 80 vaches en Hollande s’établira peut-être ici avec 80 têtes environ. L’appréciation du huard a aussi eu un effet. »

Au-delà du coût des terres et des quotas, les relations personnelles sont cruciales. Les producteurs laitiers qui ont employé M. Goselink en Ontario et en Saskatchewan, et ses trois employeurs en Alberta étaient tous des clients de RBC qui avaient d’excellentes relations avec la Banque. Ces parrainages, ainsi que l’historique de RBC avec les producteurs néerlandais et sa capacité de ficeler rapidement un plan de financement concurrentiel, ont valu à la Banque de gagner M. Goselink comme client.

Si les cultures et les techniques agricoles varient d’un pays à l’autre, l’expérience montre que les producteurs prospères sont partout de bons gestionnaires et que le talent en agriculture franchit aisément les frontières.

« Dans notre processus d’évaluation du risque, les compétences en gestion personnelle comptent pour 50 % de la note environ, affirme M. Small. Comme nous l’avons si bien appris avec les Néerlandais, si un individu est un excellent producteur dans son pays, tout porte à croire qu’il sera un bon producteur ici. »

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08/23/2010 11:37:59