Sauter la barre de navigation du haut

OUVERTURE DE SESSION
RBC BANQUE ROYALE
 
AGRICULTURE ET AFFAIRES AGRICOLES
Engagement envers l’agriculture
Solutions de dépôts
Solutions de financement
Autres services
 
PUBLICATIONS ET RESSOURCES
Le Courrier AgriRoyal
Agriculture Liens
 
ARTICLES DE RÉFÉRENCE
Économiques
Éducation
Entreprises
Finances de Ferme
Intérêt Général
Gestion des Risques
Stratégie et planification
Technologie
 
RECHERCHE
Agriculture et Affaires Agricoles

Finances De Ferme

 

Pour maintenir l’entreprise à flot

La marge de crédit d’exploitation n’a plus à faire ses preuves. N’empêche que d’autres outils financiers peuvent faire autant sinon mieux.

La marge de crédit d’exploitation est un rituel hivernal aussi connu des agriculteurs canadiens que les rencontres avec les fournisseurs et les tournois de curling.

Pour beaucoup, c’est une solution utile et rentable pour combler l’écart entre les dépenses (intrants pour les cultures) et les revenus (tirés des récoltes). Mais Peter Guth pense qu’il vaut la peine d’étudier comment le rituel annuel de la marge d’exploitation peut apporter une valeur ajoutée à l’agriculteur client de la Banque.

« Il est possible d’ajuster l’outil à chaque cas pour qu’il soit encore plus efficace, dit M. Guth, directeur de comptes de RBC Banque Royale de Woodstock (Ontario). D’autres solutions financières pourraient même être préférables. »

Peter Guth présente quatre façons d’en obtenir plus.

Avances sans intérêt. Même les meilleures marges d’exploitation comportent des frais d’intérêt, contrairement à certains programmes d’avances gérés par des associations sectorielles pour le compte du gouvernement fédéral. Quand la situation s’y prête, M. Guth oriente ses clients vers un programme qui consent aux agriculteurs une avance à concurrence de 50 000 $ sans intérêt pour les achats de fournitures. Il existe deux autres programmes destinés aux producteurs de maïs et de soja, basés sur le rendement passé. Voyez votre banquier ou l’association sectorielle pour en savoir plus.

Assurance-récolte et CSRN. Pour M. Guth, il faut se prévaloir de l’assurance-récolte et du CSRN là où ils s’appliquent. « L’assurance-récolte est une bonne stratégie de risque. Tout comme le CSRN, elle constitue une autre source de revenus, en cas de besoin. Elle protège aussi votre capacité de rembourser votre prêt d’exploitation dans les délais », ajoute-t-il.

Marge d’exploitation sur mesure. Habituellement, une marge d’exploitation comporte des frais mensuels, proportionnels au montant négocié. Mais bien des producteurs n’en ont pas besoin toute l’année.

« Au lieu de demander le maximum pour l’année entière, suggère M. Guth, demandez-le seulement pour les mois difficiles. Vous pourriez économiser jusqu’à 100 $ par mois. »

Fournir des garanties supplémentaires pour couvrir la marge d’exploitation permet d’autres économies. Certains clients rechignent devant cette idée, mais cette stratégie peut bonifier leur taux de 50 points de base.

Quel montant de marge choisir ? En général, les clients de M. Guth connaissent bien leurs flux de trésorerie et leurs besoins. Pour les autres, il procède de façon empirique, selon le secteur. Par exemple, il sait que, pour une ferme laitière, la marge d’exploitation confortable est égale à deux fois le montant du chèque mensuel que le producteur reçoit pour son lait.

Parer à l’imprévu. Si la marge d’exploitation est basée sur des revenus prévisionnels, qu’arriverat- il si la situation change ? M. Guth conseille à ses clients de se prémunir contre les problèmes de trésorerie.

Comme première protection, la Marge de Crédit VISA* RBC Banque Royale® Pour la Petite Entreprise, qui est en fait une carte de crédit, leur garantit l’accès à des fonds à hauteur de 50 000 $. Une deuxième protection, une des préférées de M. Guth, est un prêt à terme renouvelable, dont on peut réemprunter le capital, dès qu’il est remboursé.

« L’avantage d’un prêt renouvelable est de ne comporter aucuns frais mensuels tant que vous ne touchez pas au capital. Le seul inconvénient, c’est qu’il faut demander au banquier de débloquer les fonds, ce qui n’est pas nécessaire avec VISA. »

Les établissements offrant des prêts d’exploitation à court terme ne manquent pas, mais certains sont meilleurs que d’autres. C’est pourquoi M. Guth conseille aux producteurs de rencontrer leur banquier pour parler en toute franchise de l’année à venir.

« L’idée de tout dire à son banquier ne plaît pas à tous les agriculteurs, remarque M. Guth. Mais mieux votre banquier connaît votre situation, mieux les besoins financiers de votre entreprise seront satisfaits. Il est également probable que vous paierez moins d’intérêts et que vous courrez moins de risques. Comme pour toute relation, il n’y a pas de marge d’exploitation efficace sans une bonne communication. »

Mesures à prendre
  Parler à un spécialiste en financement agricole
  Nous joindre

Outils
  Conseiller Agricole en Direct

Liens utiles
  Planification financière
  Services bancaires personnels

Pour en savior plus
  Infofiche sur Marge agricole intégrée RBC
  Démarrage d'une entreprise
  Expansion de l'entreprise
  Ressources pour les entreprises
 
08/23/2010 11:38:08