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La valeur ajoutée, source de diversification au Nouveau-Brunswick

David Coburn sait reconnaître une bonne occasion quand elle se présente. C’est grâce à cette perspicacité que Coburn Farms, l’exploitation avicole familiale, a connu le succès, par l’adjonction surprenante de produits à valeur ajoutée « connexes », et ce, pendant des décennies.

« Je voulais élever des poules depuis l’âge de 14 ans », raconte M. Coburn, qui exploite avec sa famille une ferme de 500 acres dominant la rivière Saint John, près de Keswick (Nouveau-Brunswick). Et pour y arriver, il savait qu’il lui fallait acquérir un sens aigu des prévisions, savoir s’adapter, mettre en valeur chaque produit et opter pour la diversification, une façon d’ajouter du piment à la vie.

Sa passion pour l’aviculture a donné l’essor à d’autres produits agricoles dérivés. Les installations de ponte constituent l’activité centrale de la ferme et elles assurent la stabilité aux autres activités.

L’agriculteur du Nouveau-Brunswick David Coburn croit qu’il faut « saisir les occasions où elles se trouvent ».

Le fumier des 25 000 pondeuses permet un commerce de compost organique et sert à la culture biologique de 1 000 plants de poivrons par an. Pour sa part, la pommeraie de 10 acres assure la production annuelle de 70 000 litres d’un cidre consommé partout au Canada Atlantique.

« Nous sommes conditionnés à être uniques, dit-il. Ajouter de la valeur est un mode de vie, et non un mandat. »

LA VALEUR EST AU CŒUR DU PRODUIT FINI

L’agriculture à valeur ajoutée est un secteur très prospère au Canada Atlantique. Environ 84 pour cent des produits agricoles primaires sont transformés avant d’être mis en vente. Selon M. Coburn, cela s’explique par un besoin d’être unique, car les exploitations sont petites et la province, peu peuplée. « Nous sommes conditionnés à être uniques, dit-il. Ajouter de la valeur est un mode de vie, et non un mandat », philosophie qu’il partage avec son épouse, Karen, et leurs trois enfants, Jennifer (13 ans), Glen (11 ans) et Tyler (9 ans).

Cette spécificité, David Coburn la doit dans une mesure égale à son imagination, à son opportunisme, à son attrait pour les défis et à son éternel optimisme. Il transforme le fumier en compost organique de grande valeur qui alimente le marché florissant des jardiniers du dimanche. Et, il utilise son compost « Natural Gold » pour lancer sur le marché sa collection de poivrons biologiques multicolores de qualité supérieure.

LES RESTES DES UNS FONT LES DÉLICES DES AUTRES

Comme tous les produits de la ferme Coburn, le compost organique est né du repérage d’un besoin. Quand, en 1989, M. Coburn installa la première unité informatisée de production d’œufs au Canada, il eut vite fait d’ajouter un extrait de yucca à la nourriture animale, pour abaisser le taux d’ammoniaque. Cette modification déclencha un changement radical de consistance des déjections des volatiles et l’obligea à changer de méthode d’épandage du lisier sur les champs environnants.

Comme il aurait dû investir 100 000 $ dans un nouveau système d’épandage de fumier plus sec qui ne lui aurait rien rapporté, M. Coburn trouva un autre débouché, lucratif.

« Les gens pensaient que j’étais fou quand je leur disais que je voulais composter le fumier de volailles et en faire un produit de consommation », déclare-t-il. Cela ne l’empêcha pas de se lancer dans trois années de recherches pour valoriser le fumier.

UNE PLANIFICATION QUI RAPPORTE

Dans le plan quinquennal qu’il avait créé pour son entreprise de compost organique, M. Coburn ne s’attendait à aucun rendement du capital investi avant cinq ans. Il entreprit tout simplement la conception d’une station de compost de 270 pieds de long.

Et il lui fallut cinq ans pour rentabiliser le projet. Après avoir perfectionné son processus de production, il passa à la commercialisation du produit qu’il appela immédiatement « Natural Gold », nom qui symbolisait la haute qualité de son compost.

Il avait déterminé que son marché principal était situé dans un rayon de 25 km de sa ferme, précisément dans un bassin de population de 100 000 personnes, incluant Fredericton. Aujourd’hui, il écoule à 85 % son compost organique (2 500 verges cubes par an, dont 80 % en vrac et 20 % ensachés) auprès de cette clientèle captive.

LA FILIÈRE DU POIVRON

Quand M. Coburn s’était tourné de la culture en serres vers l’aviculture, il n’avait gardé qu’une culture, celle de poivrons. Son commerce propère de compost organique lui donna l’idée de cultiver et de vendre des poivrons biologiques. « L’évolution s’est faite d’elle-même, remarque-t-il. J’étais au courant des tendances du marché et j’étais prêt à adapter mes activités pour me positionner en conséquence ».

Aujourd’hui, il vend huit sortes de piments biologiques doux et haut de gamme (rouges, oranges, jaunes, violets, noirs, blancs, chocolat et les mini-poivrons rouges). Il offre également trois sortes de piments forts. Son seul point de vente est le marché fermier de Fredericton qui se tient le samedi et qui reçoit de 5 000 à 10 000 personnes en six heures.

M. Coburn doit en grande partie le succès financier de son commerce de compost organique à cette unité de 270 pi qu’il a conçue lui-même.

M. Coburn a bâti une exploitation agricole complexe parce qu’il sait rester ouvert à tout. Ayant peu de terres de culture et une population limitée, la province l’oblige à se démarquer, et la valeur ajoutée doit donc faire partie de tout ce qu’il cultive, qu’il fait ou qu’il vend.

« Je ne sais jamais ce qui va se produire, déclare l’agriculteur. Mon objectif principal est d’améliorer et de maximiser mes produits. Mon défi et mon devoir sont de conserver ma ferme ici même, si nos enfants veulent continuer à l’exploiter. Je suis un fermier orienté vers le développement durable, et c’est ce qui rend mon travail stimulant. »

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08/23/2010 11:38:19