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Ne lâchez pas la queue de vache!

John (à gauche) et Harvey Buckley exploitent le Quarter Circle X Ranch près de Cochrane en Alberta.

Même si les prix du bœuf s’apprécient, les éleveurs-naisseurs font face à des enjeux importants : rétrécissement des superficies et hausse des coûts des intrants.

Si vous demandez à Harvey Buckley ce qu’il faut pour réussir aujourd’hui comme éleveur-naisseur, il vous regardera droit dans les yeux et vous répondra sans aucune hésitation : « C’est la terre qui subvient à nos besoins. » Avec son fils John, M. Buckley élève environ 800 paires de vaches-veaux dans son exploitation appelée Quarter Circle X Ranch près de Cochrane en Alberta.

Le ranch des Buckley, au pied des Rocheuses, subit les pressions du lotissement accru des terres, car que de plus en plus de citadins fuient la vie urbaine pour s’installer à la campagne. Plus les superficies rétrécissent, plus les prix augmentent. Ainsi, M. Buckley, qui est âgé de 68 ans, ne possède que le tiers des terres qu’il exploite et il a recours à la location ou au fermage pour les autre deux tiers.

« Il n’est plus rentable d’acheter des terres dans la région, » explique M. Buckley. Il attribue l’escalade continue des prix aux intérêts extérieurs qui cherchent à diversifier leurs portefeuilles de placement.

Fervent défenseur de la conservation et de l’intendance du patrimoine, M. Buckley porte une attention particulière au maintien de la santé des parcours naturels et des prairies artificielles. Il a installé des clôtures électriques pour assurer la rotation des pâturages et pour veiller à la pleine utilisation de l’herbe; les vaches ne peuvent donc pas brouter où elles veulent. Il a aussi recours à des pompes alimentées par piles solaires dans les mares-réservoirs pour fournir aux animaux l’eau fraîche dont ils ont besoin tout en assurant la protection des fragiles zones riveraines.

« L’époque où nous sortions les vaches en mai, placions un bloc de sel près de la source d’eau et allions chercher les animaux à l’automne après les premières neiges est bel et bien révolue, » raconte M. Buckley. « La terre, c’est notre ressource. Il faut la comprendre et lui assurer un bon niveau d’intendance. »

Depuis 25 ans, M. Buckley participe à un programme de sélection composite appelé Beef Boosters.

« Ce que nous recherchons, c’est une vache qui ne demande pas de travail, une vache qui s’occupe d’elle-même. En fait, je ne veux la voir que deux fois par année : quand je marque son veau et quand je le sèvre. Grâce à notre sélection de taureaux et de génisses de remplacement, le vêlage est beaucoup plus facile. Aujourd’hui, ce sont les conditions climatiques qui constituent le principal facteur avec lequel il faut composer. »

Les exploitants sont confrontés à un autre facteur : l’ajout de la fonction de gestionnaire d’entreprise à celle de gestionnaire de production. Pour Ed Masson, responsable d’un cours sur le naissage-élevage au Olds College, la première étape consiste à intervenir davantage dans la manière dont l’entreprise est gérée.

« Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide extérieure, » explique M. Masson. « Qu’il s’agisse de comptables, d’avocats ou de planificateurs, les agriculteurs auront besoin d’aide pour gérer leurs entreprises. »

M. Buckley est d’accord. Il suggère d’élaborer un plan stratégique qui permet à chacune des personnes engagées dans l’exploitation agricole ou le ranch de bien comprendre la direction qu’emprunte l’entreprise. Il rappelle un adage qu’il a entendu il y a une cinquantaine d’années lorsqu’il étudiait au Olds College : « Si vous ne savez pas où vous allez, vous n’arriverez probablement jamais à destination. »

Étant donné tous ces enjeux, pourquoi vouloir encore se lancer dans ce genre d’entreprise. Pour M. Buckley, la réponse est vraiment très simple. « Il faut aimer la terre, » soutient-il. « Si c’est le cas, les heures de travail ne comptent tout simplement plus. »

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08/23/2010 11:38:19