Se préparer pour 2006
Au lieu du commentaire économique général qui a longtemps été présenté en dernière page, Le Courrier AgriRoyal propose désormais
une perspective économique axée sur l’agriculture. Nous espérons que ces réflexions apporteront de la valeur à votre entreprise.
Perspectives financières du secteur agricole canadien, du bureau de BRIAN LITTLE
Chef, Agriculture et agroalimentaire
RBC Banque Royale
Au cours des semaines à venir, les
agriculteurs et éleveurs canadiens
mettront la dernière main à leurs
activités de cette année. Pour certains,
2005 sera une année de progrès et de
réussite ; pour d’autres, en particulier
ceux du Manitoba qui ont subi les
inondations, elle sera décevante.
Mais tous les producteurs ont devant
eux une occasion – celle de faire un
bilan lucide de 2005, de se fixer des
objectifs pour 2006 et de se donner
les moyens nécessaires pour les
atteindre. Un grand nombre des plus
importants producteurs canadiens
sont clients de RBC Banque Royale,
et nous allons collaborer étroitement
avec eux pour faire la revue de 2005
et la planification de 2006.
Un tel exercice rétrospectif et
prospectif a pour but d’établir ce qui
a réussi, ce qui n’a pas fonctionné,
et pourquoi. Quel rendement, quel
volume de production l’exploitation
a-t-elle obtenu ? Combien en a-t-il
coûté pour réaliser un dollar de
bénéfice ? Comment se comparent
les résultats de cette année à ceux
des années antérieures ?
Une large part de cette analyse tient
à la compréhension et au suivi des
coûts de production : bien connaître
ses coûts est un atout maître pour
se défendre contre l’adversité, mais
aussi pour saisir les occasions qui
se présentent.
Se préparer pour 2006, c’est aussi
faire les préparatifs agronomiques
que toute exploitation doit faire,
l’échantillonnage des sols par exemple.
C’est également analyser les pratiques
passées, voir ce qui a été le plus
efficace et changer d’orientation
quand les résultats déçoivent.
Des investissements de modernisation
accroîtraient-ils la productivité ?
Certaines machines coûtent-elles si
cher à réparer qu’il serait plus
judicieux de les remplacer par des
neuves ? Si oui, vaut-il mieux louer
ou acheter ? L’exploitation a-t-elle un
fonds de roulement suffisant pour
financer aisément l’année 2006 ?
C’est aussi le moment de voir à quel
point l’exploitation répond aux
aspirations financières et personnelles
de la famille. Je suis fortement
convaincu que si cela ne va pas dans
la famille, cela ne va pas non plus
dans la ferme.
Parmi les clients de RBC Banque Royale,
bon nombre de ceux qui réussissent
le mieux sont ceux qui apprécient
les conseils de leurs voisins et des
professionnels – spécialistes de la
production, comptables, avocats,
directeurs bancaires. Nous avons
même des clients des provinces
atlantiques qui se sont inscrits au
prestigieux programme pour cadres
de la Texas A&M University, jugeant
le coût de 10 000 $ justifié par la
perspective d’être mieux informés et
de bâtir une entreprise plus prospère.
Indépendamment des produits vendus
et des résultats obtenus en 2005, il est
toujours possible de rendre meilleure
une exploitation agricole : c’est au
producteur qu’il appartient d’y
parvenir, malgré les risques inhérents
à l’agriculture.
Je vous souhaite beaucoup de succès
pour 2006.
Un monde de savoir-faire et de services financiers est à votre disposition à RBC Groupe Financier®.
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