La location de terres,
un moyen de s’agrandir
Il ne se passe pas de jour sans que les spécialistes du financement agricole de
RBC Banque Royale parlent d’expansion, avec de jeunes clients, qui veulent se lancer
à plein temps dans l’agriculture, mais aussi avec des exploitants bien installés qui
veulent prendre de l’expansion. La question de la terre prend rapidement le dessus
dans la conversation : où en trouver, comme l’utiliser et comment la payer.
Dans le temps, un exploitant était pratiquement toujours propriétaire de ses terres.
C’est encore souvent le cas aujourd'hui. Mais certains ont toujours pensé qu’on peut
exploiter des terres sans en être propriétaire. Ces producteurs veulent s’établir dans
l’agriculture ou prendre de l’expansion en louant plus de terres qu’ils n’en possèdent.
J’ai tendance à penser que c’est une très bonne stratégie.
Pensez à tous ceux qui abandonneront l’agriculture dans les dix prochaines années
et à ceux qui l’ont déjà fait au cours des dix années passées. Les enfants de beaucoup
d’agriculteurs actifs sont installés à Regina, à Calgary, à Halifax ou à Toronto. Il n’est
pas sûr qu’ils retourneront à la terre. Il pourrait donc y avoir beaucoup de terres à
louer dans plusieurs régions du Canada.
Louer les terres est aussi une bonne stratégie pour ceux qui veulent les conserver tout
en se procurant des revenus pendant un certain nombre d’années. Et avec les conseils
de spécialistes, ils peuvent le faire d’une manière intéressante sur le plan fiscal.
Pour que tout le monde gagne dans un arrangement de ce genre, et durablement,
le propriétaire et le locataire potentiel doivent bien comprendre les besoins de son
partenaire. S’ils signent une entente de cinq ans et que les frictions commencent au
bout de deux ans, l’instabilité qui en résultera risque de coûter cher aux deux.
Tenir compte des caractéristiques fondamentales
Si vous prenez une terre en location, vous devez connaître vos coûts, les investissements
à faire et avoir un plan d’affaires bien préparé. Vous devez savoir ce que la terre peut
produire et ce que l’on en a fait dans le passé. Votre analyse doit inclure le coût des
améliorations peut-être nécessaires – comme des installations de stockage – pour
adapter ces nouveaux terrains à votre mode de production. Un plan de marketing
détaillé devrait aussi couvrir adéquatement les risques de gestion, comme la vente
d’une partie de votre production au moment de l’ensemencement.
Agrandir ses terres cultivables est souvent judicieux d’un point de vue économique.
Vous pouvez ainsi répartir vos coûts sur un nombre d’acres plus élevés, obtenir des
rabais sur quantité et même cultiver des plantes plus variées. Et vous pouvez faire tout
cela en louant des terres ou par achat-bail sans être propriétaire, ce qui comporte
aussi des risques.
Si vous avez des questions sur l’acquisition de terres, je vous invite à parler avec votre
directeur de comptes. Au nom de RBC Banque Royale, je vous présente à vous et à vos
familles tous mes voeux de réussite pour ce printemps.
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