Des recettes accrues permettent d’améliorer les régimes d’épargne-études
Mettre de l’argent de côté en même temps pour la retraite et pour l’éducation des enfants est toujours un enjeu, mais les régimes enregistrés d’épargne-études (REÉÉ) offrent aujourd’hui des mesures incitatives très attrayantes qui ont des incidences sur les deux objectifs de l’épargne.
Comme l’indique M. Robin Hennigar, planificateur financier agréé et vice-président de Hick Financial Solutions à Kentville (N.-É.), « les REÉÉ sont devenus un moyen fiscal très efficace d’épargner pour payer l’éducation d’un enfant. Auparavant, je plaçais les REÉÉ au dernier rang de ma liste d’options de financement des études pour mes clients. Aujourd’hui, ils occupent la première place. »
Dans le passé, la loi ne prévoyait aucune cotisation du gouvernement aux REÉÉ et la croissance des fonds investis était perdue si les enfants ne se dirigeaient pas vers des études universitaires. Les parents recevaient les fonds qu’ils avaient cotisés mais ils ne pouvaient encaisser les bénéfices du rendement des cotisations qu’ils avaient investies pendant une période maximale de 18 ans.
Dans le cadre de son budget de 1998, le gouvernement fédéral a annoncé le lancement d’un nouveau programme de subventions et d’une option de report d’impôt qui avantage les cotisants dont les enfants ne se rendent pas à l’université.
Bien que les règlements afférents aux REÉÉ soient compliqués, M. Hennigar croient que les familles agricoles devraient accorder la priorité aux REÉÉ dans le cadre de leur planification financière. Voici pourquoi :
- Le gouvernement fédéral cotisera 1 $ pour chaque montant de 5 $ investi par un particulier, jusqu’à un maximum de 400 $ par enfant et par année, par le biais au programme de Subvention canadienne pour l’épargne-études.
- Les options de placement ne sont pas assujetties à un plafond des investissements à l’étranger. Un REÉÉ peut être composé jusqu’à 100 % de titres étrangers.
- Si un ou plusieurs enfants décident de ne pas fréquenter l’université, les surplus gagnés par les cotisations des parents à un REÉÉ peuvent désormais faire l’objet d’un transfert libre d’impôt à un régime enregistré d’épargne-retraite (REÉR) ou d’un retrait assujetti à une pénalité fiscale.
Toutefois, M. Hennigar souligne que le transfert à un REÉR exige une certaine planification. Les parents ne doivent pas avoir dépassé le montant maximum qu’ils peuvent cotiser à un REÉR lorsqu’ils désenregistrent un REÉÉ pour différer l’imposition des fonds de ce dernier.
L’apport d’un professionnel est nécessaire à l’établissement d’un REÉÉ. Le régime peut être géré comme un REÉR conventionnel (qui comprend, par exemple, des certificats de placement et des fonds communs de placement) ou un REÉR autogéré (qui comprend un ensemble de placements, y inclus des actions). Votre conseiller financier de RBC Banque Royale peut vous offrir de plus amples renseignements à ce sujet.
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