Questions d’assurance agricole à surveiller
Le coût croissant de l’équipement et les risques de poursuites sont deux points pour lesquels il est essentiel d’avoir une protection.
Au cours des 30 dernières années, Keith Pierce a vu beaucoup de chambardements dans le domaine de l’agriculture. À titre d’agent d’assurance agricole, son rôle consiste à voir à ce que les polices de ses clients demeurent appropriées au fil du temps.
« Il y a beaucoup de nouveaux enjeux à prendre en considération, et il faut donc bien saisir le fonctionnement d’une exploitation agricole et de la famille », explique M. Pierce, qui travaille à Swift Current, en Saskatchewan.
Selon lui, quatre aspects ont beaucoup changé au cours des 20 ou 30 dernières années et chacun a entraîné des répercussions sur l’assurance agricole.
1. Les exploitations agricoles sont plus grosses. Dans bien des cas, les clients de M. Pierce exploitent des terres agricoles à plus d’un endroit. Dans cette situation, dit-il, une police combinée d’assurance responsabilité peut assurer une protection en tous lieux, et même pendant que vous déplacez l’équipement d’un lieu à un autre.
2. L’équipement coûte plus cher. Même en tenant compte de l’inflation, le prix de l’équipement agricole a augmenté de façon spectaculaire au cours des 30 dernières années. « Les agriculteurs peuvent facilement dépenser 100 000 $ ou plus pour une seule pièce d’équipement, dit M. Pierce. Il est donc important que le niveau de protection corresponde à la valeur de l’équipement. »
3. Les sources de revenus sont plus diversifiées. De nos jours, beaucoup de familles agricoles touchent un revenu en dehors de l’agriculture. « Une famille peut avoir une deuxième ou une troisième entreprise qui n’a rien à voir avec l’agriculture », dit M. Pierce. Il peut s’agir d’une petite entreprise manufacturière, d’une affaire de tourisme d’accueil ou d’une entreprise de camionnage. Ces entreprises doivent être prises en compte dans la planification continue de l’assurance.
4. Les obligations peuvent être plus étendues. Quand M. Pierce a commencé dans le secteur de l’assurance, les poursuites impliquant des agriculteurs étaient rares. De nos jours, l’ensemble de l’environnement commercial est plus sujet aux poursuites. « En règle générale, le risque de poursuite a augmenté, affirme-t-il. Par conséquent, l’assurance responsabilité joue un rôle plus important. »
COUVRIR L ’ESSENTIEL
La réduction du revenu agricole provoquée par l’EBS pousse certains clients de M. Pierce à réduire leurs coûts. Mais quand il est question d’assurance, il fait toutefois une mise en garde.
« L’assurance n’est pas une chose sur laquelle vous devez lésiner, dit-il. Une façon de réduire vos primes consiste à augmenter votre franchise. Mais selon moi, vous devez couvrir l’essentiel, quoi qu’il arrive : votre maison, son contenu, l’équipement agricole clé, et les obligations potentielles associées à votre entreprise.
N ’oubliez pas le PCSRA
En matière de protection du revenu agricole, le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) est vraiment ce qui se fait de mieux. Dans le cadre de la révision annuelle de votre couverture d’assurance, voyez comment le PCSRA peut vous procurer une sécurité du revenu et du secours en cas de catastrophe pour protéger vos revenus agricoles futurs.
Parlez-en à votre spécialiste du financement agricole de RBC. Il prendra le temps de vous expliquer le PCSRA pour que vous puissiez choisir les bons placements pour votre exploitation et votre famille.
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