Les acquis durables des 4-H
Les anciens font le bilan et évaluent l’effet des 4-H sur leur formation,
leur passion et leur engagement dans l’agriculture.
Son premier événement 4-H, Angus Park y a assisté
il y a plus de 50 ans à Trochu (Alb.). Il a aussi participé
au premier échange 4-H interprovincial commandité par
RBC Banque Royale en 1963. Lors de cet échange, il a
visité la faculté d’agriculture à l’Université du Manitoba
où des chercheurs travaillaient sur une toute nouvelle
céréale : la triticale.
« Les 4-H ont été une expérience extrêmement importante,
dit M. Park. Pas seulement pour ce que j’ai vu et appris, mais
aussi pour les rencontres avec d’autres membres des 4-H. »
Pour M. Park, les 4-H ne lui ont pas seulement donné de
solides bases en céréaliculture, ils lui ont aussi appris à
parler en public et à tenir des réunions efficaces. De plus, il a
mis ses compétences au service des 4-H ainsi que d’autres
groupes communautaires et de sa coopérative locale.
Les trois enfants de M. Park ont suivi son exemple en
participant à des clubs 4-H de bovins, de chevaux et de
petits moteurs. « Quel que soit le domaine, les 4-H vous
donnent une longueur d’avance », dit-il.
DE L’ÉLEVAGE À LA BANQUE
Gwen Paddock était membre des 4-H dans les années
1970 et 1980 dans le canton de Puslinch dans Wellington
County (Ont.), où elle a oeuvré dans le club bovin et a
suivi le camp de leadership provincial.
En 1981, Mme Paddock a participé à l’échange interprovincial
4-H sur l’Île-du-Prince-Édouard, commandité par
RBC Banque Royale, qui est depuis devenue son employeur.
« Je ne saurais dire tout le bien que je pense des 4-H,
dit aujourd’hui la spécialiste du financement agricole
à la Banque à Guelph (Ont.). C’était un excellent moyen
d’acquérir des compétences en leadership et de prendre
de l’assurance, ce qui est utile en toute chose. »
Mme Paddock reste active au sein des 4-H comme
représentante de RBC Banque Royale à la Fondation
4-H de l’Ontario. Elle a récemment contribué à la
préparation du contingent ontarien pour l’échange
interprovincial 4-H 2005.
L’AVENIR LEUR APPARTIENT
Pour Kim McConnell, les 4-H c’est une affaire de famille.
À une époque au village de McConnell (Man.), 27 des
35 membres du club 4-H étaient des McConnell.
Le club était centré sur le boeuf, mais, dit M. McConnell,
il a aimé apprendre à s’exprimer en public. « Les 4-H m’ont
fait commencer à prendre la parole en public très jeune,
dit-il. Nous avons aussi appris à tenir des réunions bien
organisées, professionnelles ou autres. J’utilise cette
technique constamment. »
Les 4-H ont bien mérité la réputation de pépinière de
leaders dans l’agriculture canadienne. Kim McConnell en
est un exemple. Il dirige actuellement AdFarm à Calgary,
une agence de communications vouée exclusivement
à l’agriculture, ayant quatre bureaux aux États-Unis et
au Canada.
LE LIEN COMMUN DES 4-H
Directeur des ventes et du marketing de Ketchum
Manufacturing à Brockville (Ont.), Kevin Dalrymple
sillonne toute l’Amérique du Nord rurale. Partout où il
représente la gamme de produits d’identification du bétail
et de traçabilité de la viande de sa société, il rencontre
des anciens des 4-H.
Kevin Dalrymple a fait ses débuts dans les 4-H dès l’âge de
12 ans au South Dundas Dairy Club dans l’est de l’Ontario.
« Les 4-H sont un lien dans toute l’Amérique du Nord,
dit-il. Tous les anciens des 4-H qu’on rencontre ont
quelque chose en commun. »
M. Dalrymple apprécie la formation qu’il y a reçue,
particulièrement pour communiquer avec assurance.
« Le modèle de l’apprentissage par l’action est
excellent », dit-il.
Chris Forrest, directeur des communications du Conseil
canadien 4-H à Ottawa, parle quotidiennement avec des
anciens du club. Chacun a une anecdote au sujet d’amis,
d’expériences et de la manière dont l’organisation l’a aidé
à démarrer dans la vie. Un jour, les 32 000 jeunes Canadiens
inscrits aujourd’hui aux 4-H auront eux aussi leurs
histoires à raconter.
« La liste des anciens des 4-H ressemble à un répertoire
des leaders de l’agriculture canadienne, dit M. Forrest.
Les 4-H produisent réellement des générations de leaders
dans notre secteur. »
Selon un sondage effectué pour les 4-H par Ipsos-Reid,
les anciens des 4-H atteignent des niveaux d’études plus
élevés, gagnent des salaires supérieurs et participent plus
à la vie locale que la moyenne des Canadiens.
Vous aimeriez faire participer vos enfants à la section locale
des 4-H ? Consultez le site www.4-h-canada.ca/join_4-h_fr.html,
ou composez le (613) 234-4448.
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