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La hausse du dollar canadien nuit à certains, mais en aide d’autres

La bonne nouvelle, c’est que les produits fabriqués aux États-Unis coûtent moins cher. La mauvaise ? C’est que les marchandises vendues en dollars américains sont beaucoup moins rentables.

Pour un secteur aussi axé sur l’exportation que l’agriculture canadienne, la hausse du dollar canadien représente un casse-tête majeur.

Avec un dollar qui s’échange à 75 ¢ U.S. – 20 % de plus qu’il y a un an –, les exportateurs du secteur de l’agriculture qui vendent des marchandises cotées en dollars américains sont nettement désavantagés. Le problème est le même pour tous les exportateurs canadiens qui doivent concurrencer les États-Unis sur le marché mondial.

« Beaucoup de produits agricoles suivent, en bout de ligne, un prix mondial établi en dollars américains », explique Brian Paddock, directeur administratif, Direction de l’analyse du secteur et des politiques à Agriculture et Agroalimentaire Canada. « La hausse du dollar a un effet négatif sur le blé, par exemple, parce que les États-Unis sont un concurrent direct. »

D’AUTRES ONT LE MÊME PROBLÈME, SINON PIRE

Si le taux de change est si important, les exportations de porc canadien ne devraient-elles pas diminuer aussi ? Après tout, le porc se négocie en dollars américains sur le marché mondial.

Jacques Pomerleau, directeur général de Canada Porc International, s’empresse de souligner que le Canada et les États-Unis ne sont pas les deux seuls pays sur le marché mondial. La plupart des monnaies flottantes ont gagné du terrain sur le dollar américain en 2003, pas seulement le dollar canadien.

« Le Canada est le plus grand pays exportateur de porc au monde, et je ne m’attends pas à ce que ça change en 2004, de dire M. Pomerleau. Avec les États-Unis, notre plus gros concurrent est le Danemark, et la couronne s’est beaucoup appréciée elle aussi. »

Bien sûr, le prix n’est pas le seul facteur à influer sur les marchés mondiaux. Actuellement, selon M. Pomerleau, l’offre américaine n’est pas suffisante pour combler la demande internationale. Cela laisse beaucoup de place à des pays comme le Canada, mais avec des marges réduites.

« Jusqu’à maintenant, cela n’a eu aucune incidence sur le volume, dit-il. Les abattoirs vendent la même quantité de viande qu’avant ; ils obtiennent seulement 20 % de moins en dollars canadiens. »

LE DOLLAR AMÉRICAIN DÉTERMINE LE REVENU TIRÉ DES CULTURES CANADIENNES

« Pour toutes les cultures exportables, la hausse du dollar canadien nuit au revenu des agriculteurs, et le canola ne fait pas exception », commente Barb Isman, présidente du Conseil canadien du canola.

Au sens strict, le canola canadien fait concurrence au marché mondial de cette céréale. En pratique, toutefois, le repère pour ce marché est le soja, où les acheteurs et les vendeurs calculent en billets verts.

Mme Isman donne l’exemple fictif d’un soja américain et d’un canola canadien se vendant tous deux 5 $ U.S. le boisseau. « Il y a un an, ce boisseau de 5 $ valait 7,50 $ canadiens, dit-elle. Actuellement, il ne vaut plus que 6,50 $. Le revenu pour l’agriculteur est beaucoup moindre, mais, faut-il le rappeler, c’est aussi vrai pour les autres cultures. »

RABAIS DE 20 % SUR LES VENTES

Bien sûr, la hausse du dollar canadien n’a pas que de mauvais côtés. Un dollar canadien plus élevé maintient les taux d’intérêt canadiens à un bas niveau. Des marchandises plus abordables parce que vendues en dollars américains stimulent la demande mondiale pour ces produits – ce qui est aussi une bonne nouvelle pour un pays exportateur comme le Canada.

Aussi du bon côté, un dollar canadien plus fort devrait rendre les intrants et la machinerie fabriqués aux États-Unis 20 % plus abordables pour les Canadiens. Les outils développés chez l’oncle Sam (machinerie, matériel informatique, logiciels, etc.) qui accroîtront l’efficacité des producteurs seront également plus abordables.

Les producteurs qui peuvent acheter certains de leurs intrants chez nos voisins du Sud ou qui tirent une partie de leurs revenus d’exportations aux États-Unis doivent songer à faire une partie de leurs affaires en dollars américains pour couvrir le risque de change.

Le conseil de Brian Paddock ? Faites vos calculs, et si ça a du sens, allez magasiner. Si votre fournisseur local ne vous fait pas profiter des taux de change avantageux, allez voir plus au sud.

« Plus vous avez facilement accès à l’autre côté de la frontière, mieux ça vaut, dit-il. Par exemple, il n’y a pas de barrière à l’importation pour les engrais que vous achetez aux États-Unis. Pourquoi vous en priver ? » En même temps, M. Paddock nous met en garde contre toute prévision en ce qui a trait aux taux de change.

« Même ceux dont c’est le métier que de faire ces prévisions ne s’entendent pas, dit-il. Certains disent que le dollar canadien montera à 85 cents. D’autres le voient reculer. Comme nous l’avons vu en 2003, quand les marchés bougent, ils le font souvent rapidement. »

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08/23/2010 11:38:07