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Agriculture et Affaires Agricoles

Stratégie et planification

 

L’aspect humain de la planification successorale

Vous voulez un plan successoral juste pour tout le monde ?
Regardez la réalité en face et posez les questions difficiles

La planification successorale d’une exploitation agricole est un sujet difficile à aborder parce que personne n’aime à parler de la mort d’un parent ou d’un grand-parent. Mais si on attend jusqu’au lendemain d’un décès pour s’occuper de la succession, c’est beaucoup trop tard. Si vous posez ces questions difficiles lorsque les enfants sont encore adolescents, au moment d’une retraite ou d’un décès, vous continuerez simplement un processus entamé des années plus tôt.

Katharine Bondy, spécialiste des ressources humaines, travaille avec les fondateurs et les successeurs pour préparer des plans de relève adaptés aux besoins et aux attentes de tous les intéressés. L’expérience lui a montré qu’en posant d’emblée les questions difficiles, le reste de la planification devenait beaucoup plus facile.

Un des grands obstacles est l’absence de communication entre les membres d’une famille. « Les gens ne parlent jamais de ce qu’ils veulent ou de ce qui compte pour eux, si bien que lorsque les membres fondateurs décèdent ou ne peuvent plus gérer leur entreprise, on se trouve devant toutes sortes de fausses perceptions. Un décès rend le processus ingérable.

Mme Bondy estime que chaque personne concernée par une succession doit dire ce qu’elle veut obtenir, conserver et éviter.

« Le fondateur ne veut peut-être plus être le propriétaire ou gérant de l’exploitation, mais simplement conduire un tracteur parce qu’il aime la nature et travailler dans les champs. Il veut conserver une certaine sécurité sans être coincé sur la ferme. Vous devez demander aux intéressés ce qu’ils veulent exactement. »

Posées franchement, ces questions amènent les exploitants à réfléchir à leur situation et à décider quand céder leur exploitation. Mais le fondateur et l’héritier peuvent avoir une opinion complètement différente sur le moment de le faire.

« Si le père dit qu’il passera la main dans cinq ans et que le fils voudrait que cela se fasse dans un an et demi, ils doivent en discuter et dire pourquoi c’est important pour l’un et pour l’autre », explique Mme Bondy.

L’HONNÊTETÉ EST PRIMORDIALE

L’évaluation d’une entreprise agricole est parfois une question délicate, mais elle est inévitable pour établir un plan réaliste.

« Soyez franc et dites la vérité sur la valeur de l’exploitation, ce qu’elle peut vraiment donner. Certains membres de la famille découvrent peut-être pour la première fois la vraie valeur de l’entreprise ou apprennent avec surprise que l’exploitation est grevée de dettes ou de privilèges. Peut-être n’y a-t-il rien à transférer, et il est temps que chacun le sache. »

Mme Bondy, qui anime des ateliers sur la succession, s’étonne du nombre de fermiers dans la trentaine qui ont fondé leur propre ferme à cause de la manière dont la succession d’un parent ou grand-parent s’est déroulée.

« Ça fend le coeur de voir ce qui se passe dans certaines familles lorsque la succession ne se fait pas du tout comme prévu ou qu’elle n’a jamais été planifiée. Des familles se désagrègent et quittent la province pour aller fonder une nouvelle entreprise ailleurs. »

Pour éviter d’en arriver là, Mme Bondy recommande de faire participer toute la famille à la planification. Si un seul membre assiste à un atelier sur la succession et en rapporte une foule de renseignements utiles, les autres peuvent y voir une menace, surtout si la méfiance règne.

FAITES-LE PAR ÉCRIT

Même si cela exige du temps et de la réflexion, il faut mettre le plan sur papier. Mme Bondy encourage le fondateur et son successeur à répartir les responsabilités et à dresser un plan directeur indiquant ce qui se passera dans les six prochains mois, dans un an, dans trois ans et dans cinq ans.

« C’est comme cela qu’il faut procéder pour que le successeur se prépare à prendre en main la destinée et la marche de l’exploitation. Si vous notez quelque chose par écrit, le fils a une preuve en main pour rappeler à son père qu’ils avaient prévu de s’occuper de la question de la commercialisation. Les responsabilités du père et du fils sont alors claires. »

Mme Bondy aime citer un vieux proverbe chinois qui dit « Si tu veux être riche pour un an, fait pousser du grain, si tu veux être riche pour dix ans, fait pousser des arbres, si tu veux être riche pour cent ans, fait pousser des hommes. » Un bon plan de succession est en fait un investissement dans les personnes. C’est le moyen pour qu’un rêve, la ferme, se transmette de générations en générations.

Vous trouverez une foule d’informations sur la planification successorale à cette adresse : www.rbcroyalbank.com/agsuccession. Vous y trouverez des listes de contrôle, des questionnaires et des articles sur divers sujets comme : Being Fair to Non-Farming Family Members, Practical Strategies for Farm Ownership Transfers, Farm Succession Goals.

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08/23/2010 11:37:27